La journée commence sans programme particulier, nous partons dès 7h30 pour Deshaies et déjeunons à la boulangerie, sur la terrasse. Le croissant salé jambon-fromage est une pure tuerie ! Une fois rassasiés, nous allons voir le marché itinérant qui s’est installé sur la place principale pour la journée. Les stands sont majoritairement des fruits et légumes et de l’artisanat local. Nous faisons le tour et reprenons la voiture.
Nous roulons une petite heure jusqu’à l’Aquarium situé à côté de la marina à Pointe-à-Pitre. Une successions d’aquariums présentent un grand nombre d’espèces marines, certaines d’entre elles nous deviennent peu à peu familière et c’est chouette de pouvoir les reconnaître.
Nous avons trouvé ça très bien fait et amusant. Dommage que le guide vert ne lui accorde pas plus d’importance, d’autant plus que la visite peut être couplée à celle du Parc des Mamelles en achetant le Pass (chose que nous avons faite). Nous passons par la boutique à la sortie et prenons quelques cadeaux puis continuons de rouler vers l’est en direction de la Pointe des Châteaux, après Saint-François.
La vue depuis l’extrémité orientale de la Grande-Terre est impressionnante (l’île orientale de l’archipel de la Guadeloupe). Les roches calcaires sont rongées par les flots et forment un relief extrêmement acéré. Le paysage est magnifique, nous nous promenons sur une langue rocheuse qui s’avance sur le front de mer, balayé parfois violemment par les vagues. Nous ne montons pas jusqu’à la croix en altitude ou s’amassent les touristes et restons sur les berges.
Nous remontons ensuite la côte vers le nord-ouest jusqu’à la ville de Le Moule (oui je sais le jeu de mot est super drôle, je l’ai aussi fait !). Ce village côtier est bien propret, sans attrait touristique particulier cela dit, outre la distillerie Demoiseau à sa sortie sud-est. Nous passons directement par la case boutique, la confection du rhum n’ayant déjà plus aucun secret pour nous (ou pas). Encore un peu du précieux liquide dans l’escarcelle et nous sommes repartis !
L’étape suivante est La Porte de l’Enfer, une langue de mer qui s’engouffre dans les terres. Sur la carte on remarque qu’il y en a en fait deux, nous c’est celle la plus au nord qui nous intéresse. Un promontoire en bordure de route nous offre une vue imprenable sur les falaises côtières. Nous continuons encore vers La Grande Vigie, extrémité nord de l’île.
De là on ne peut guère s’approcher du bord de la falaise, les abords sont dangereux et interdit d’accès. Un petit chemin mène cependant au travers de la végétation (extrêmement différente de celle de Basse-Terre) à plusieurs points d’observation, desquels nous prenons encore quelques photos.
Nous avons remarqué tout le long du chemin depuis la sortie de Le Moule (hahaha) les différentes pancartes d’un restaurant spécialisé en langoustes. À force de voir ce nom et de finir même par le voir recommandé dans notre Guide Michelin, nous nous décidons définitivement d’aller manger là-bas, à L’Anthonïs, à Anse Bertrand.
Ce restaurant propose une grande variété de plats de la cuisine traditionnelle créole, et offre des tables avec une vue imprenable sur la mer. À notre arrivée ces tables sont toutes prises alors nous prenons notre apéritif et notre entrée à l’extérieur sur la terrasse. Avant de préparer nos langoustes, le chef vient nous les montrer pour les prendre en photo.
Lorsqu’on vient nous les servir, la pluie commence à tomber, nous prenons du coup une belle table qui venait de se libérer. La chair de la langouste est fraîche et bien ferme, c’est un véritable délice. La façon de la décortiquer est plus mystérieuses, tout autant que les ustensiles à notre disposition, mais nous finissons par nous en sortir et en venons à bout, après s’être copieusement fait piquer par les pointes disposées sur tout le corps.

Nous terminons avec un dessert et l’incontournable petit rhum vieux. Nous nous remettons ensuite en route vers le sud et arrivons dans la ville de Morne-à-l’Eau. La particularité de cette ville est son cimetière. Nous nous demandons d’abord s’il sera indiqué ou facile à trouver. C’est la deuxième solution qui nous éclate au visage lorsque nous arrivons au carrefour principal et que nous voyons les sépultures noires et blanches sur des collines surplombant la ville entière. Chaque tombeau est une petite maison recouverte de carrelage, parfois avec plusieurs étages, des balcons ou encore une petite pièce de service. Nous sommes abasourdis par ces installations. C’est vraiment une expérience unique !
Nous reprenons enfin la route en direction de Deshaies, après un escale au supermarché à la sortie de Sainte-Rose. Encore une belle journée qui s’achève avec des images magnifiques plein les yeux !